Le « moratoire » sur les garderies du gouvernement cache une conception rétrograde de la société. Ici et là, on devise gaiement sur le sujet, mais cette décision nous apparait plutôt comme une nouvelle attaque contre les femmes, contre la démocratie, contre le développement intelligent.
Placer les garderies après ce qu’on appelle « la priorité » de la réduction du déficit, c’est faire preuve d’une incompétence sociale pathétique. Pour économiser, va-t-on revenir sur la parité des salaires (en fait, la parité n’existe toujours pas…) ou allonger les mandats des politiques pour économiser sur le coût des élections ?
Quelques brillants économistes croient-ils pouvoir calculer le nombre optimal de places de garderies et renvoyer à la cuisine les femmes « surnuméraires » qui ne seraient pas « nécessaires » à l’accroissement de productivité ? Ce moratoire n’a pas de sens, ni humainement, ni économiquement. Nous retiendrons que c’est pourtant la première mesure prise par ce gouvernement. Une décision qui touche l’ensemble des femmes et des enfants, les couches les plus défavorisées et les moins bien défendues. Ensuite, il s’attaquera aux retraites.
Merci de le dénoncer !
Ça fait du bien de lire un homme qui aime vraiment les femmes…
J’ai bien hâte de voir leur méthode de négociation aux conventions
collectives du secteur public.
Merci Alain,
Continu, on aime te lire.