Lundi 2 et mardi 3 juin, des travaux de réfection des trottoirs de la rue St-Laurent près de la rue St-Paul ont été entrepris. Les anciens étaient neufs, ils venaient d’être refaits. On a scié les anciens-neufs trottoirs de béton et le lendemain, on a rempli les trous avec du béton neuf.
Il devait y avoir une raison. Commission Charbonneau aidant, l’imagination nous fait envisager le pire. C’est un peu comme si un entrepreneur retournait chez vous la semaine suivant l’installation de votre plancher de céramique pour le défoncer et en reposer un identique, sans vous donner aucune explication, mais en vous demandant quand même de payer une deuxième fois.
Dans les circonstances, la Ville devrait installer des pancartes pour expliquer ce qu’elle fait. Dans le passé, au vu de tels comportements erratiques, nous avions l’habitude de limiter nos craintes à un constat d’incompétence. La Commission Charbonneau nous a montré que c’était bien pire et qu’il fallait ajouter la corruption à l’incompétence.
Toujours dans l’obscurité totale malgré des promesses de transparence, nous ne pouvons qu’imaginer les pires scénarios pour ces travaux publics qui se font en privé. Nous en connaissons les réalisateurs, ils sont déjà revenus…