Une simple panne d’ordinateur peut devenir un révélateur de l’état du monde du 21 ème siècle. Pas réparable nous répond le geek excité du comptoir du magasin Apple. Un autre magasin vous aura proposé une simple soudure, qui tiendra 6 mois, et d’autres encore voudront changer moult pièces comme ces garagistes qui vous remettent, après une réparation, un petit sac qui contient « les pièces changées » comme preuve de leur travail. Malheureusement, ces pièces proviennent souvent d’une autre voiture, voire d’une autre marque…
Ce que le fabricant de votre ordinateur vous dit, c’est qu’il n’a cure des lois qui l’obligeaient jadis à conserver durant dix ans toutes les pièces de rechange de son produit. Invoquant le rapide progrès et, bien sûr, la demande de la foule. Dès que votre appareil sort de l’usine, il est déjà obsolète. Obsolescence de naissance, même plus programmée.
La rumeur dit que telle marque d’ordinateur ne permettra plus que quelqu’un d’autre que lui puisse réparer « son » ordinateur. Ce qu’il vous a vendu, ou plutôt loué, c’est la jouissance, (se posant ainsi en législateur), de son produit.
Les constructeurs d’automobiles songent à interdire toute réparation par d’autres que leurs concessionnaires. L’intérêt est évidemment de soumettre les métiers de l’automobile à une sorte de salariat, d’esclavage en fait, qui contraindra toute personne désireuse de se lancer en mécanique à devenir un employé d’une marque. Le seul problème qui reste à résoudre, c’est de créer une concertation de toutes les marques afin qu’elles pratiquent le même système pour qu’il puisse fonctionner et prendre le contrôle total du commerce. Une question de temps, puisqu’il suffira d’exercer un contrôle sur la disponibilité des pièces ou des outils permettant de les changer.
Ce sera plus facile que ce que les citoyens attendent depuis très longtemps, une concertation de tous les États afin qu’ils unifie des politiques fiscales pour qu’une entreprise ne puisse s’établir dans un état qui n’a pas besoin de l’impôt pour survivre. Parions que les grandes entreprises parviendront à établir leur monopole commercial bien avant que les États ne pensent à mettre en place des politiques qui puissent continuer de financer des projets de société et éviter que le travail ne serve à d’autre fin que la consommation, ce dont rêvent parfois nos dirigeants
Merci! C’est toujours un très grand plaisir de te lire…
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